Pour une nature propre, la mairie doit y consacrer les moyens normalement dédiés

Les volontaires de l'association Monteux-ma-ville ont renouvelé samedi l'opération de nettoyage entre la Buire et Talaud. Il est désolant de voir qu'à peine quelques mois après l'opération précédente, aux mêmes endroits qui pourraient être ravissants, la nature était jonchée de détritus, laissés par des personnes peu scrupuleuses.
De plus en plus d'habitants et de promeneurs jugent cette situation inacceptable : bouteilles vides, plastiques et autres gravats vous gâchent la promenade... et malheureusement sur bien des chemins à Monteux ! Pourtant, nous devrions pouvoir profiter de nos belles campagnes, surtout dans cette période de troubles et de doutes, où il est important que chacun puisse se ressourcer en s'évadant, pour un moment, aux milieux de beaux paysages.

Seule une forte mobilisation peut améliorer la situation : il faut agir sur trois axes.
Les saletés déposées attirant d'autres dépôts de saletés, il faut d'abord nettoyer autant que possible. C'est ce qu'a fait samedi Monteux-ma-ville, en complément de l'action des services, aujourd'hui débordés.

Il faut ensuite susciter une prise de conscience. A ce titre, les articles parus ou à paraître dans Vaucluse-matin et La Provence y contribuent. La mairie doit aussi utiliser ses moyens propres de communication (panneaux d'affichage etc...).
Enfin, ne soyons pas trop naïfs, pour y remédier, il faut surtout sanctionner les contrevenants qui déposent impunément les résidus de leurs travaux non déclarés ou de leurs soirées festives. Mais pour cela, encore faudrait-il s'en donner les moyens. Il existe des aides techniques qui doivent être mises en oeuvre (caméras...) Surtout, la police municipale (dont on connait les problèmes de ressource humaine) et les ASVP, de plus en plus chargés de missions de communication (distribution du journal du maire, ...voire même depuis peu de flyers !), sont détournés de leurs missions premières. Si nous voulons des résultats, il faudra y remettre les moyens qui y sont normalement consacrés.


